Ce n’est pas parce que nous avons quitté les bancs de l’école que nous n’avons pas envie de continuer à apprendre. Apprendre une nouvelle langue, tester une nouvelle activité sportive, commencer le chant ou la pratique d’un instrument ou encore découvrir un nouveau métier sont autant de rêves, d’envies et enfin de réalités quand on réussit à se lancer vraiment (après avoir évacué les éternelles angoisses “je n’ai pas le temps” ou “je n’ose pas y aller” ou “j’ai la flemme”).
Ce qui nous plaît dans l’apprentissage, c’est que cela permet de garder notre esprit en éveil, de nous sentir en vie. C’est aussi une excellente opportunité de se faire de nouveaux amis (et plus si affinités).
Sachant que cela favorise la production de neurones et diminue le risque de maladies neurodégénératives, nous recommandons de suivre le conseil de Pierre-Marie Lledo (Directeur de Recherches au CNRS) de “respecter la libido sciendi, c’est-à-dire la soif d’apprendre et de comprendre”.
Après cet article spécial apprentissages, vous risquez de vous mettre au japonais, à la harpe ou à la physique quantique.
Anne qui potasse son grec et Charlotte, qui se remettra un jour au piano
OUI A L’APPRENTISSAGE PLAISIR
Non à l’entraînement cérébral poussif (et passif)
On dit souvent qu’il faut continuer à stimuler le cerveau pour rester en forme et améliorer ou maintenir les capacités cognitives. Mais toutes les stimulations ne se valent pas ! Attention aux jeux censés stimuler la mémoire : d’après les scientifiques du Global Council on Brain Health (GCBH), passer des heures à remplir des sudokus ou jouer à des programmes d’entraînement cérébral ne réduiront pas vos trous de mémoire et ni ne vous protégeront de la maladie d’Alzheimer : « Si les gens jouent à un jeu cérébral, ils peuvent s’améliorer à ce jeu, mais rien ne montre que leurs performances dans ce jeu améliorera leurs capacités cognitives au quotidien ».
Pour réellement avoir un bienfait, il faut des apprentissages :
– complets et complexes, qui mobilisent plusieurs zones du cerveau (pas seulement la zone de la logique par exemple)
– qui demandent un investissement actif (pas comme les Sudokus ou jeux vidéos), où il va falloir aller chercher des informations dans la “vraie vie”
– qui impliquent des interactions sociales, comme l’apprentissage d’une nouvelle langue
– réguliers et qui s’installent dans la durée avec un apport de nouveauté
– qui demandent une attention forte et soutenue
– qui impliquent de s’entraîner ou de pratiquer
D’après les experts, « la nouveauté est primordiale pour challenger sans cesse le cerveau » : il faut stimuler et multiplier les connexions nerveuses dans notre cortex.
Mais aussi (et surtout), voici LA dimension absolument essentielle (surtout chez Nold) : il faut que cela vous fasse PLAISIR et que vous en tiriez de la joie, des sourires et pourquoi pas des rencontres !
5 témoignages qui donnent envie de se renouveler !
Anoushée, qui s’est remise à la danse classique qu’elle avait abandonnée à 9 ans, le jour de ses 45 ans… et qui est devenue totalement accro malgré les longues heures à s’entraîner et la tonne de courbatures !
Emmanuelle, qui s’est mise à la peinture renaissance quand ses enfants ont eu 12 ans et qui se délecte à peindre des micro-détails avec une loupe, même si son dos n’est pas tout à fait d’accord et qu’elle met 6 mois à finir une toile
François, qui lors d’un atelier d’écriture s’est découvert une passion pour… les nouvelles érotiques alors qu’il se pensait sage et chaste
Sébastien, qui s’est mis à apprendre le codage informatique PHP pour le plaisir… et en a fait son nouveau métier !
Violette qui s’est inscrite aux cours et aux conférences de l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales)
Et si vous vous souvenez encore par coeur d’ Une belle histoire de Fugain mais jamais d’où sont vos clefs, on vous conseille de découvrir le coaching nold sur la mémoire.
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