
Anne et Charlotte, que tous les sujets passionnent
LA PENSÉE DU JOUR

Patronymes de France et d’ailleurs
A l’étranger, les noms ont souvent été écrit en ajoutant au prénom de manière littérale »fils de… » en préfixe ou en suffixe. C’est là que trouve l’origine de tous les noms qui commencent par »fitz » ou finissent par »son » ou »sen ». Comme par exemple :
la fille Harpa Stefansdottir…
(source wikipedia)

Du bon emploi de la particule
Bien que seule 0,8 % de la population française porte aujourd’hui un nom à particule, soit deux fois moins qu’il y a deux siècles, il est amusant de rappeler quelques règles grammaticales qui font du français une langue pleine de charme et de surprises 😉
La particule est toujours présente lorsque le nom est précédé du prénom ou d’un titre : Jean de La Fontaine, le marquis de Sade, madame de Sévigné, Guy des Cars (oooh, la nold référence d’un auteur jadis célèbre, aujourd’hui oublié). Vous noterez aussi qu’elle s’écrit en minuscule. En revanche lorsqu’on prononce directement le nom, on élude la particule : La Fontaine, Richelieu, Sade etc. (de même quand on désigne plusieurs personnes, les Moustier et pas les de Moustier). Sauf (aïe) quand la particule n’est pas »de », et par exemple on continue à dire des Cars, du Guesclin ou d’Artagnan… Et enfin : on conserve ordinairement la particule »de » pour les noms d’une seule syllabe sonore (où l’éventuel »e » final est muet) : de Gaulle, de Sèze, de Lattre… mais pourtant pas de Sade 🙃.
Ne nous remerciez pas. Anne et Charlotte de Nold (bis)

POUR ALLER PLUS LOIN
Ne pas rater une occasion d’écouter Hello, I love you, won’t you tell me your name