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L’origine des noms de famille

Coucou, c’est nous, Anne et Charlotte de Nold, ce qui nous confère un nom à particule.
Et si nous avons créé notre propre nom c’est parce que ceux qui sont attribués à notre génération – vieux, séniors, boomers – ne nous plaisaient pas du tout.
Comme, pour paraphraser Camus,  » mal nommer les choses c’est ajouter à la misère du monde  » nous avons décidé de nous doter d’un patronyme (ou matronyme puisqu’il vient de nous) par choix et non par défaut.
 
En réalité, on ne peut pas choisir son nom de famille, il nous est donné à la naissance, nous inscrivant dans une filiation qui remonte au Moyen-Age, une époque où l’accroissement de la population a nécessité de doter chaque individu d’un nom, en plus de son prénom, pour aider à les différencier.
Pour les concevoir, on a commencé à composer des noms à partir du prénom du père (le fameux Martin, nom le plus courant en France et autres Gauthier ou Desarnaud), des adjectifs (Legrand, Leroux, Gras ou Vaillant), des lieux (Duchêne, Dupont, Moulin…) ou encore des métiers (Lemarchand, Desforges…), des animaux (Renard, Poulet…) etc…. Les noms de famille ainsi constitués ont ensuite été rendus pérennes par Louis XI, qui a interdit d’en changer sans autorisation royale, en 1474.

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Patronymes de France et d’ailleurs

Selon l’historienne Marie-Odile Mergnac, la France détiendrait le record du monde du nombre de patronymes différents puisque l’Insee recensait en 1990, sur environ 66 millions de naissances enregistrées dans le pays depuis 1891, près d’1,4 million de noms de famille différents. Les plus courants sont néanmoins les Martin, suivis des Bernard, Thomas, Petit, Robert, Richard, Dubois, Durand, Moreau, et Laurent pour les dix premiers, portés quand même par plus d’un million de personnes.
 
Contrairement à une idée reçue, la législation française n’a jamais imposé à une femme de prendre le nom de son mari. Alors que la tradition voulait que la femme prenne le nom de son mari, aujourd’hui la tendance semble être à l’utilisation du double-nom ou tout du moins à garder son nom de naissance au vu des changements dans la société.

A l’étranger, les noms ont souvent été écrit en ajoutant au prénom de manière littérale  »fils de… » en préfixe ou en suffixe. C’est là que trouve l’origine de tous les noms qui commencent par  »fitz » ou finissent par  »son » ou  »sen ». Comme par exemple :

– en Angleterre : Fitzgerald ou Fitzwilliam (Fitz = fils de Gérald, fils de William, d’inspiration française car datant de Guillaume le Conquérant). On peut avoir aussi le suffixe  »son » : Jameson, Robinson : fils de James, fils de Robin
– en Irlande : O’Carolan, O’Conor = fils de Carol (Charles), fils de Conor
– en Ecosse : mac Donald, mac Gregor = fils de Donald, fils de Gregor (Grégoire)
– en Suède ou au Danemark : prénom du père avec le suffixe  »sen » : Petersen, Christiansen = fils de Pierre, fils de Christian
– en Espagne : on ajoute le suffixe  »es » ou  »ez » au prénom du père : Rodrigues = fils de Rodrigue. Perez = fils de Pedro (Pierre), Hernandez = fils de Hernando, Martinez = fils de Martin, etc…
– exception notable et amusante en Islande : le nom de l’enfant reflète toujours en majorité le prénom du père mais on lui adjoindra le suffixe  »son » si c’est un garçon ou  »dottir » si c’est une fille. Ainsi le fils de Stefan Gunnarson s’appellera Robert Stefansson et

la fille Harpa Stefansdottir…

(source wikipedia)

Du bon emploi de la particule

Bien que seule 0,8 % de la population française porte aujourd’hui un nom à particule, soit deux fois moins qu’il y a deux siècles, il est amusant de rappeler quelques règles grammaticales qui font du français une langue pleine de charme et de surprises 😉

La particule est toujours présente lorsque le nom est précédé du prénom ou d’un titre : Jean de La Fontaine, le marquis de Sade, madame de Sévigné, Guy des Cars (oooh, la nold référence d’un auteur jadis célèbre, aujourd’hui oublié). Vous noterez aussi qu’elle s’écrit en minuscule. En revanche lorsqu’on prononce directement le nom, on élude la particule : La Fontaine, Richelieu, Sade etc. (de même quand on désigne plusieurs personnes, les Moustier et pas les de Moustier). Sauf (aïe) quand la particule n’est pas  »de », et par exemple on continue à dire des Cars, du Guesclin ou d’Artagnan… Et enfin : on conserve ordinairement la particule  »de » pour les noms d’une seule syllabe sonore (où l’éventuel  »e » final est muet) : de Gaulle, de Sèze, de Lattre… mais pourtant pas de Sade 🙃.

Ne nous remerciez pas. Anne et Charlotte de Nold (bis)

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