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Les santiags

Vous les aviez peut-être rangées quelque part entre le souvenir de Johnny sur scène et celui d’un bal country dans les années 90. Ou peut-être qu’elles n’ont jamais quitté votre placard. Bonne nouvelle : les santiags reviennent à la mode.

Mais ce n’est pas un come-back opportuniste. C’est un retour habité. Car la santiag, c’est l’antithèse du jetable : une pièce qui traverse les modes, avec patine et panache s’il vous plaît.

Depuis quelques saisons, on la voit ressurgir aux pieds des stars de la Gen Z comme Jules Koundé ou Hailey Bieber. On la croise dans les clips de Taylor Swift et dans les looks de Beyoncé.

Et nous, les Nolds ? On sourit, parce qu’on sait, on connaît son poids, sa légende, son odeur de cuir. On l’a vue passer du rodéo aux salles de concert, de la country au rock, des États-Unis à la France. On sait que la santiag n’est pas qu’un effet de style. C’est une déclaration. Une démarche affirmée, un talon ancré, un héritage qui se porte fièrement.

Ce retour, c’est peut-être aussi le symptôme d’un ras-le-bol du banal. Le signe qu’on a besoin de pièces avec du vécu, du caractère, de la gueule. Et quoi de plus parlant qu’une botte qui a foulé les terres du Mexique, les trottoirs de Brooklyn et les scènes de Bercy ?

La santiag est à la mode ce que le vinyle est à la musique : un geste plus qu’un gadget.

Anne, santiags aux pieds et Charlotte, qui préfère ses vieilles Converse

LA PENSÉE DU JOUR

SANTIAGS

TEST & NOLD

Une histoire qui claque des plaines du Texas aux podiums parisiens

Avant d’être un objet de désir dans les vitrines, la santiag est un outil. Née au XIXe siècle dans les plaines du sud des États-Unis, inspirée par les vaqueros mexicains, elle est conçue pour tenir la route, ou plutôt la selle 😉

Son talon biseauté ? Parfait pour s’accrocher à l’étrier. Sa tige montante ? Pour éviter les morsures de serpent. Son cuir épais ? Pour résister au temps, à la poussière, et à la vie.

Dans les années 1950, le rock’n’roll s’empare de la santiag. James Dean, Elvis, puis plus tard les chanteurs français, Hugues Aufray, Johnny, Dick Rivers, Eddy Mitchell, Renaud, font de la santiag un manifeste, celui de la liberté et du refus de rentrer dans le rang.

Dans les années 80, c’est le boom de la country en France. Les clubs de danse, les soirées western, les passionnés qui vivent cow-boy style. Et toujours, ces bottes comme une extension de la personnalité.

JUST NOLD IT

Aujourd’hui : la santiag se réinvente

Plus besoin d’être cow-boy ou rocker pour chausser une paire de santiags. La santiag version 2025 est citadine, libre, plurielle. Et surtout, elle se joue des genres et des générations.

Alors voici la question cruciale : comment (re)porter les santiags sans tomber dans le costume ?

-L’effet « rock intelligent »
Un jean long qui tombe sur la botte, une veste bien coupée, un air faussement désinvolte. On pense à Jules Koundé ou à Renaud période Mistral gagnant. Vous êtes prêt pour le bitume ou un apéro.

– Façon Lady Di
Jogging rentré dans la santiag + blazer oversize = combo parfait entre confort, charisme et audace. La preuve que l’attitude fait tout.

– La version soft power
Santiags noires, robe midi fluide, chemise blanche. Moins Far West, plus « je gère ». À porter au bureau ou en week-end : vous êtes à l’aise dans vos bottes.

– Et pour les hommes Nold ?
On oublie le cliché cowboy. On pense artisan du cool : jean droit, santiags usées, chemise en lin ou veste en tweed. L’élégance du vécu.

💡 Astuce style : les modèles revisités existent en version basse, à bouts carrés, en daim ou même vegan et de toutes les couleurs. À chacun sa cavale intérieure !

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5 Comments.

  1. Mon tout premier salaire, je l’ai dépensé en une heure pour quelques pièces « indispensables » et iconiques. Le tout premier achat fut une authentique paire de Santiags, avec ceinture coordonnée. Couleur brun-rouille, en cuir et peau de serpent (oui, je sais, et il ne me viendrait pas à l’esprit d’acheter un accessoire en peau de serpent aujourd’hui! Mais c’était en 1984…). J’ai toujours les Santiags et la ceinture, et je les porte, rarement mais avec un plaisir gourmand!
    Savez-vous que les Santiags authentiques comportent à l’intérieur de leur semelle un cambrion en acier ou en composite? Celui-ci assure soutien et stabilité à la voûte plantaire, évite l’affaissement de la semelle, réduit la fatigue musculaire et maintient la forme de la botte. C’est aussi ce qui donne aux cowboys leur démarche chaloupée! 😘

  2. J en porte depuis l age de 18 ans et j en ai 57 !!!! J en ai des basses surtout et je les porte autant avec un jean qu avec une robe. Je suis une vraie fan !

  3. Je n’ai jamais été une fan des santiags mais vu de cette façon, je vais peut-être me laisser tenter, façon Lady Di 🫅 Merci pour l’article et belle journée 🌞

  4. Un vrai plaisir de lire vos rubriques. Pour moi les santiags plates (pas envie de me casser la binette j’ai 78 ans ) c’est avec une jolie jupe fluide qui affleure le haut de la santiag, et le petit blouson de cuir, sur une jolie blouse mousquetaire…croyez moi je vais oser, des que j’aurai trouvé les santiags.

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