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Les aidants

Si nous, les Nolds, sommes appelés la génération sandwich, c’est que nous sommes plus ou moins coincés entre les jeunes et les vieux.
Et à peine les enfants partis, nous voilà à nous occuper de nos parents !
C’est ainsi que nous devenons « aidants » ; une deuxième vie qui commence parallèle à l’autre, nous prenant du temps, de l’énergie, et nous occasionnant une nouvelle charge mentale.

On peut s’y attendre et petit à petit avoir mis des choses en place, ou être totalement pris au dépourvu.
Ce qui est sûr, c’est que la plupart d’entre nous sont ou seront confrontés à cette situation qui nous affecte certes moralement mais aussi dans l’organisation de notre vie. Une situation déstabilisante à laquelle personne n’est préparé et qui amène son lot de questions, d’angoisses et de sentiment de solitude. Un chamboulement total parfois même !

Alors comment ne pas se laisser submerger ? Comment se faire aider quand on devient aidant ? Le plus tôt on s’en occupe, le moins on perd pied ! Et c’est important car, tant pour notre bien-être personnel que pour celui de notre parent vulnérable, le plus on est en maîtrise de la situation, le plus de calme et de sérénité on apporte à ce tsunami émotionnel et organisationnel.
Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à s’adresser à des spécialistes du sujet qui peuvent nous aider à y voir clair et proposent des services d’aide à domicile pour nous accompagner.

Pour ce faire, nous nous sommes tournées vers Petits-fils, un service d’aide aux grands-parents (et en ce qui nous concerne, nos parents), pour partager avec nous des conseils précieux pour aborder cette étape avec calme et clairvoyance. 

Et voilà, énergie et vaillance, pour surmonter encore et toujours les difficultés liées à l’âge. Le nôtre et celui de nos ascendants !


Anne et Charlotte, qui toujours s’entraident

LA PENSÉE DU JOUR

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TEST AND NOLD DE PETITS-FILS

Tout le monde est confronté, un jour ou l’autre, à la perte d’autonomie d’un proche. Cela peut se passer de manière progressive ou soudaine.

Dans bien des cas, on s’occupe encore de ses enfants ou ils viennent juste de partir et on était à entrevoir une phase de vie renouvelée avec un peu moins de contraintes liées au quotidien. On croyait nos parents invincibles, et voilà qu’ils déclinent. Et nous voilà aidants, désarçonnés, démunis.

Très souvent, quand cela arrive, l’aidant n’en parle pas et encore moins s’il est encore dans une activité professionnelle même si des initiatives commencent à émerger dans les entreprises.

Il se retrouve dans une configuration nouvelle qui l’oblige à se poser des questions auxquelles il n’est pas préparé ni peut y répondre seul.

Nous avons fait appel à Petits-fils, créé en 2007 par, justement, deux petits-fils qui se sont retrouvés dans la même situation et ont constaté l’absence d’offre qualitative et sur-mesure dans l’aide à domicile. Leurs premiers conseils sont les suivants :

– En parler autour de soi pour trouver du soutien

– S’informer pour mieux saisir les tenants et les aboutissants de la situation et notamment bien comprendre les pathologies liées à l’âge et les aides financières disponibles

– S’entourer des bonnes personnes : cela peut-être d’en discuter avec son entourage, amis, médecins, employés de maison ou de faire appel à des professionnels comme Petits-fils qui vont trouver LA personne pour aider au domicile. En plus ils assurent une présence par tous les temps (c’est à dire quels que soient les aléas) et vous aident pour les démarches administratives.

– Prendre soin de soi et s’octroyer des moments de pause, c’est absolument nécessaire et pourtant souvent la dernière chose à laquelle on pense.

Le site internet de Petits-fils est très bien fait avec notamment un onglet « conseils pratiques » véritable mine de dossiers et d’astuces qui couvrent tout le panorama des sujets inhérents à la perte d’autonomie.

JUST NOLD IT

Focus sur un principe défouloir nécessaire pour rester debout
Ne pas hésiter à raconter tout ce qu’on vit à travers des anecdotes du quotidien, tout en disant « j’me marre mais ça ne me fait pas marrer ». En faisant cela, on se libère, on s’allège et ça redonne de l’énergie.
Voici une sélection de témoignages dont on peut sourire parce que ça fait du bien :

– Tous les soirs, ma mère, anxieuse, me demande si la porte est bien fermée et le thermostat bien réglé et tous les soirs, je réponds, agacée : « oui comme tous les soirs », tout en me mordant les joues car quand même je pourrais faire un effort de gentillesse en me contentant de la rassurer.

– Mon beau père cache son argent dans des endroits improbables juste « au cas où ». Chaque semaine, on découvre un billet de 10 ou 20 euros dans une boîte à café, dans un magazine ou dans une chaussure. Une fois, j’en ai même trouvé un dans le congélateur sur le sachet de petits pois ! et il n’a pas hésité à me dire « tu vois, même moi je ne sais plus où je les mets : c’est à ça qu’on reconnaît une bonne cachette ».

– Ma maman en voyant une photo d’elle avec mon père, beaucoup plus jeune me dit : « Ah lui, je l’ai bien aimé ! », je lui réponds donc « Oui maman, c’est papa, c’était ton mari ! » Et elle toute contente « Ah oui ? J’avais bon goût ! »

– L’avantage avec mon beau-père qui a Alzheimer, c’est que je n’ai pas à renouveler mes blagues quand je passe une semaine avec lui ; je garde le même succès qu’au premier jour et le fait rire aux éclats. C’est ça le comique de répétition ? 😉

Pour vous soutenir dans votre quotidien et vous sentir moins seul, n’hésitez pas à vous plonger dans les histoires des autres, regards tendres entre aidants et aidés en écoutant le podcast « A la croisée des liens » de Petits-fils

POUR ALLER PLUS LOIN

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Ecouter l’émission Grand bien vous fasse sur le sujet

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Se renseigner sur les services de Petits-fils

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Voir ou revoir un joli documentaire qui met en lumière le quotidien des aidants

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Lire le livre du Dr Vincent Valinducq « Je suis devenu le parent de mes parents »

2 Comments.

  1. Une bonne organisation, se « blinder » moralement qd on est response Depuis 30 ans d’une enfant autiste. Et savoir que même si on se ménage des pauses (comme un voyage à l’étranger), on peut être amené à revenir en urgence. Mais c’est indispensable de s’octroyer des moments à soi.

  2. Merci pour ce sujet. Je suis en fin de carrière, encore 3 ans, déjà aidant familiale de notre fille handicapée qui a 30 ans, et mes parents vont bien dieu merci, mais ils ont passé la barre fatidique des 80 ans, habitent à 750km uniquement en voiture, et je suis fille unique… autant vous dire que c’est une grosse charge mentale qui m’angoisse un peu

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