
C’est quand la dernière fois que vous avez profité d’un moment de silence ?
Si l’on y réfléchit bien, ce n’est pas si fréquent. Dans un monde où le bruit est omniprésent, le silence est devenu une denrée rare, il peut même nous angoisser.
Et pourtant, c’est prouvé, le silence rend plus lucide, plus serein, plus positif. Quant au bruit, on ne compte plus ses effets négatifs sur le fonctionnement du cerveau, sur l’emballement de l’activité de l’amygdale (une région cérébrale générant des émotions comme la peur, l’angoisse et la colère) et sur la production de cortisol, la principale hormone du stress, qui affecte à son tour le système de défense immunitaire.
Bref, c’est un sujet et ce n’est pas pour rien qu’en 2019, est lancée la première conférence internationale sur la neurophysiologie du silence. Ce n’est pas pour rien non plus que les séjours au vert (moins fort les cigales ;-)) deviennent de plus en plus nold tendance, moins impatients que nous sommes d’aller danser sur les plages d’Ibiza ou de Mykonos. Et enfin, ça n’est pas pour rien non plus que nous avons dédié une session entière de notre coaching Mémoire à la surchage mentale et aux solutions qui permettent de retrouver un cerveau apaisé.
Anne et Charlotte, en mode silencieux
LA PENSÉE DU JOUR

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TEST AND NOLD
Chut… je me fais du bien !
Les neurosciences nous apprennent que l’on distingue 3 sortes de silences, tous bénéfiques pour ressourcer notre cerveau.
1/ L’absence de bruit
Des études démontrent, lorsque l’on bénéficie de 2 heures de silence par jour, une augmentation significative de la production de cellules au sein de la région du cerveau appelée l’hippocampe. Cette dernière est chargée de réguler les émotions, la mémoire et l’apprentissage. Les bruits viennent essentiellement de paramètres extérieurs ; dans la rubrique »Just Nold It » ci-dessous, quelques pistes pour leur fermer le clapet !
2/ L’absence d’action, qui stimule le système parasympathique apaisant, plus simplement anti-stress
Faire moins de choses, même si cela paraît aux antipodes de nos vies à grande vitesse est une bonne source de régénération. Plus facile à dire qu’à faire, résister aux sollicitations permanentes est nécessaire à la bonne santé de notre cerveau.
3/ Le silence de soi
Laisser notre cerveau se mettre en mode vagabondage (qui s’enclenche automatiquement lorsque nous cessons de le stimuler). C’est difficile à mettre en pratique parce qu’assez rapidement des pensées inconfortables viennent en boucle. Cependant, c’est ce que l’on appelle se mettre en « mode par défaut » et c’est nécessaire pour la récupération. Ce qui peut aider : être au contact d’un paysage apaisant ou faire des respirations profondes. Ou les deux en même temps 😉

LE JUST NOLD IT
COMMENT REMETTRE UN PETIT PEU DE SILENCE DANS NOS VIES ?
(POINT TROP N’EN FAUT NON PLUS ;-))
– ⌛ Instaurer une routine de »pause silencieuse » en restant en silence, par exemple, 3 minutes au lever et 3 minutes avant d’aller dormir ou en prenant une minute de silence avant d’entamer une activité (manger, travailler, etc.)
– ⛪ Fréquenter des lieux silencieux comme une bibliothèque, un musée, un lieu de culte, etc. ( »Est-ce qu’une cave à vin ça marche aussi ? » dit Charlotte)
– 🤫 Apprendre à être en silence même en famille ou en couple, pendant un moment.
– 🎶 Résister à l’envie d’appeler quelqu’un ou d’écouter de la musique, la radio ou un podcast quand on doit marcher dans la rue ou préparer à manger. ( »Qu’est-ce que c’est dur » dit Anne)
– 🧘♀️ Se lancer dans la méditation voire tenter une retraite silencieuse pour les plus motivés
– 💦 Jouer au grand bleu dans sa baignoire ( »Elodie tu vas finir par être toute fripée »)
– 🎧 Si vous avez des murs en papier, ne pas hésiter à vous munir d’un casque anti-bruit

POUR ALLER PLUS LOIN
J’apaise mon cerveau et je retrouve de la sérénité mentale grâce au coaching Mémoire / cerveau
Ecouter Laurence Joseph, psychologue clinicienne et psychanalyste, parler de son livre “Nos silences, apprendre à les écouter”