Il est des rencontres qui font du bien, et celle avec Ludovic de Gromard, le co-fondateur de l’entreprise au joli nom de Chance, nous a mises en joie. Est-ce altruiste de vouloir donner de la résonnance à ses actions en vous les racontant dans cette Noldletter ?
Certainement et ça nous fait du bien ! 😉
Selon un sondage Ipsos, 35 % des Français seraient prêts à aider les autres s’ils avaient un moyen simple de le faire. En effet, tout le monde n’a pas forcément le temps ou l’envie d’être bénévole ou de s’engager dans une mission à plein temps. En revanche, avoir l’occasion de donner un coup de pouce à son rythme, c’est tout à fait possible et satisfaisant.
C’est exactement le propos de Ludovic, qui nomme cela : le micro-altruisme. Plus on est nombreux à opérer ces micro-actes , plus ce qui parait micro devient macro et génère de l’impact. C’est pour cela que dans le cadre de Chance qui œuvre pour la mobilité sociale en combattant la vulnérabilité économique, il a créé »3 minutes pour les autres ». C’est une communauté d’entraide professionnelle, où l’on peut être soit celui qui aide, soit celui qui est aidé… que ce soit par un conseil ou une mise en relation.
Anne et Charlotte, toujours prêtes à donner un coup de pouce, voire un coup de main
TEST & NOLD
Pourquoi être utile aux autres nous fait du bien ?
Le lendemain de la rencontre avec Ludovic, passe sur France Inter la chronique philo de Charles Pépin sur cette question précise : « pourquoi se sent-on tellement bien quand on se sent utile ? ».
Comme quoi la sérendipité – ou hasard créateur – existe (lire la Noldletter que nous avons écrite sur le sujet).
Evidemment, nous n’avons pas besoin d’un philosophe pour nous rendre compte que de servir à quelque chose ou à quelqu’un donne du sens à notre existence et que parfois rien que de recevoir un sourire en retour peut illuminer une journée ! Et aussi que de se sortir de soi pour aller vers l’autre est souvent une excellente façon d’émerger d’un état de morosité, voire même de dépression.
Et, comme le rappelle Charles Pépin, « il faut cesser d’opposer le souci de l’autre et le souci de soi, arrêter de conditionner la générosité à un pur désintéressement. Si je rencontre quelqu’un, et que cette personne m’intéresse, je suis certes intéressé par cette autre personne que moi, mais en même temps je sens que cette personne va pouvoir m’apporter beaucoup, à moi, et c’est très bien comme ça.
Tu m’intéresses au double sens du terme : tu m’intéresses, toi, comme altérité, et puis tu m’intéresses car je sens que grâce à toi je vais grandir, apprendre, devenir un peu autre, me nourrir de notre rencontre. »
Nous sommes des êtres de relation, et de nombreuses études en attestent le pouvoir, dont la plus souvent citée est celle d’Harvard menée pendant plus de 80 ans et sur plus de 1000 personnes. Parmi les 9 comportements identifiés pour favoriser un état de « bonheur », la plupart porte sur le fait d’entretenir des relations sociales, mais aussi de cultiver la gentillesse, d’être curieux pour s’ouvrir au monde ainsi que de s’engager. De bonnes pistes pour cultiver un état de bien-être propice à une plus grande longévité !
Ce serait dommage de s’en priver.
JUST NOLD IT
Chance est une communauté d’entraide qui s’attaque au sujet de l’immobilité sociale en permettant à chacun – quel que soit son passé, quelles que soient ses chances au départ – de trouver sa place dans le monde du travail et par extension dans la société.
Les solutions prodiguées par Chance passent par l’alignement de chacun avec son travail à travers la bonne orientation par un bilan de compétences, des accès à des entretiens, une appartenance à un réseau et un financement adéquat.
Ça, c’est la colonne vertébrale de Chance, mais – et c’est là que chaque Nold peut avoir un rôle à jouer – cela peut aussi passer par des coups de pouces de 3 minutes. Et comme le dit leur vidéo sur le site, 3 minutes, c’est le temps qu’il faut pour se brosser correctement les dents, pour se faire cuire un œuf, ou pour renverser un match Barcelone-Paris en mettant 3 buts. Ce n’est rien et pourtant, pour tous ceux à qui on a répété qu’ils ne rentraient pas dans les bonnes cases, c’est le temps que nous pourrions mettre à leur donner le coup de pouce professionnel qui va tout changer, par des conseils ou des mises en relation.
Pour que l’avenir de milliers de gens ne soit plus entravé par leur passé !
2 Comments.
Après le décès de mon mari, j’ai décidé de m’occuper d’un enfant, polyhandicapé, le matin, et le soir.
Cette petite annonce, m’a évité de sombrer. J’aide ses parents, je l’aide lui, et çà me fait beaucoup de bien.
une démarche très intéressante