Et si le sel de la vie n'était pas le sel ?

Quand on est nold, la relation au sel devient plus complexe. Au delà du sel qui se met à grappiller dangereusement la place du poivre, capillairement parlant, les Français consomment en règle générale trop de sel et à partir d’un certain âge, cela peut commencer à poser des soucis de santé. Pourquoi ? Parce qu’en vieillissant, notre capacité à éliminer le sel en excès devient moins efficace. Selon une étude de l’Inserm, à partir de 50 ans, notre corps devient plus vulnérable aux effets négatifs d’une consommation trop élevée de sodium.

Alors comment manger un peu moins salé sans passer à côté de la saveur, c’est la nold question ! Manger moins salé tout en mangeant relevé, c’est possible et ça n’est pas si compliqué. Alors, passons le cap pour que notre tension ne dérape (voilà qui sonne comme un mantra, non ?)

Anne et Charlotte qui aiment quand même bien mettre leur grain de sel

LA PENSÉE DU JOUR

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TEST & NOLD

Les chiffres qui piquent

Quand on parle de sel, on pense souvent à son côté « petit goût de la mer » qui met du pep’s dans nos plats. Mais saviez-vous que ce petit grain blanc a un grand impact sur notre santé ?

1. 1 à 2 grammes de sel par jour suffiraient à nos besoins physiologiques. Le sodium joue un rôle déterminant dans le maintien de l’équilibre hydrique entre l’intérieur et l’extérieur des cellules. Ce maintien est essentiel pour les transmissions nerveuses et les contractions musculaires.

2. Selon une étude de l’Afssa (agence française de sécurité sanitaire des aliments) environ 90% des adultes consomment trop de sel par rapport aux recommandations de l’OMS qui sont de moins de 5g par jour (pour info, une pincée de sel représente entre 0,3 et 0,5 g, 1 cuillère à café représente 5 g). En moyenne, en France, on en consomme 8,5 g par jour. Quand on sait que l’excès de sel peut entraîner des risques de diabète, de maladies rénales et même d’ostéoporose, c’est un peu comme si on avait un petit saboteur invisible à table.

3. Une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) montre que réduire l’apport en sel de 5g par jour pourrait réduire les risques d’AVC et de maladies cardiaques de 23%. À partir de 50 ans, nos artères ne sont plus aussi flexibles qu’à 20 ans, et l’excès de sel est un des principaux coupables de l’hypertension.

4. 80% du sel consommé est « caché » dans le pain, la charcuterie, le fromage, les plats « tout prêts », les snacks, etc., d’où on ne peut le déloger.

JUST NOLD IT

5 alternatives au sel, sans perdre le goût

Voici quelques ingrédients et astuces pour réconcilier vos papilles avec une cuisine peu salée :

1. Herbes et épices : L’aromathérapie culinaire, c’est possible ! Le thym, le basilic, le romarin, la coriandre ou encore l’aneth sont vos meilleurs amis pour apporter une explosion de saveurs sans la nécessité d’une pincée de sel. Si vous avez le goût de l’aventure, essayez aussi le curry, le curcuma ou même le gingembre, qui sont non seulement délicieux mais aussi anti-inflammatoires.

2. Vinaigre et agrumes :
Un peu de vinaigre balsamique ou de vinaigre de cidre, quelques gouttes de citron ou d’orange, et hop, vous réveillez vos plats sans recourir au sel. Ces acides naturels viennent jouer avec les saveurs et ajouter du pep’s sans altérer la santé.

3. Aliments fermentés :
Les aliments fermentés, comme le kimchi, la choucroute ou le miso contiennent naturellement du sodium mais aussi une bonne dose de probiotiques qui sont bons pour votre digestion et votre microbiote intestinal.

4. L’ail et l’oignon :
L’ail et l’oignon sont parfaits pour ajouter de la profondeur et du goût sans avoir besoin d’une pincée de sel.

5. Les noix et graines :
Amandes, noisettes, graines de sésame ou de tournesol… Ces petits trésors sont non seulement bons pour la santé mais apportent une belle texture croquante à vos plats. Essayez-les dans vos salades, soupes ou même vos plats de pâtes.