La course à pied après 50 ans a plutôt mauvaise réputation.
On l’accuse d’être dangereuse pour les articulations, trop physique, délétère pour les genoux, etc. Pourtant, récemment, nous avons reçu des témoignages, dans notre entourage, de nolds qui avaient repris ou s’étaient mis à la course et qui prenaient, il faut bien le dire, carrément leur pied.
Alors on a décidé de se pencher sur le sujet, vous verrez : la course à pied, c’est oui, à n’importe quel âge, à condition de respecter certaines conditions. Une bonne nouvelle, car la course à pied a le mérite de pouvoir se pratiquer quand on veut, où l’on veut, quelque soit le temps dans le ciel et le temps dont on dispose.
Pour ceux qui ne sont pas convaincus ou qui ont des contre-indications, la marche sportive reste une bonne alternative.
Anne et Charlotte, dans les starting-blocks
LA PENSÉE DU JOUR
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TEST AND NOLD
Les spécialistes sont unanimes sur le sujet : courir après 50 ans OUI, c’est excellent, il suffit de prendre quelques précautions.
Pourquoi c’est si bon ?
– C’est bon pour notre squelette. Une étude publiée dans la revue Physiology montre que la course – à condition de ne pas dépasser la durée de 30 minutes par effort – permet de diminuer l’inflammation des genoux et prévient le risque de blessures. Courir protège de façon générale nos lombaires, notre dos et nos articulations.
– Courir renforce le système immunitaire. Les coureurs sont moins malades que les autres.
– Courir est excellent pour le cœur et diminue l’hypertension.
– Courir diminue le stress, grâce à une forte libération d’endorphines, et c’est l’un des effets qui se fait ressentir le plus rapidement.
– Courir rend plus intelligent. C’est ce qu’ont démontré des chercheurs finlandais dans une étude publiée dans Cell Metabolism, si vous ne nous croyez pas, vous pouvez trouver le résumé ici.
Les précautions à prendre :
– Pour ne pas courir le risque de blessures tendineuses et musculaires, en particulier en ville, il est très important de choisir ses chaussures dans un magasin spécialisé en running et de se faire conseiller. Le docteur Jean-Claude Miniot, médecin du sport à Paris ajoute : « Quand on pose le pied sur le sol, le bitume augmente les impacts. L’idéal est de ne pas talonner, c’est-à-dire ne pas poser le talon en premier à l’impact, mais au fur et à mesure de la course, c’est difficile de ne pas le faire. Il faut essayer de garder cela en tête car une mauvaise technique augmente les risques de douleurs aux chevilles, aux genoux et peut provoquer des lombalgies ».
– Pour éviter le malaise cardiaque, quand on commence à courir, il est indispensable d’aller voir un médecin et/ou un cardiologue, de passer un test d’effort pour vérifier que nos artères sont assez en forme pour supporter la répétition des efforts.
– Pour Fabrice Kuhn, médecin du sport et rédacteur pour Jogging international, le principe essentiel après 50 ans, c’est la progressivité. On commence par courir 3 fois 1 minute, avec 1 minute de marche en récupération. Puis, 4 fois 1 minute, 5 fois, etc. Il faut que le passage d’une séance à l’autre soit imperceptible, c’est ce qui permet à l’organisme de se construire avec des bases solides. Pour courir 10km en partant de zéro, il faut se donner plusieurs mois.
– Enfin, quelques conseils de bon sens valables à tout âge : évitez aussi de courir en plein soleil, nu-tête et pensez à vous hydrater abondamment.
Le livre (et le témoignage) nold approved
Autoportrait de l’auteur en coureur de fond – Haruki Murakam
Dans cet ouvrage, à la fois journal et essai autobiographique, Haruki Murakami livre un superbe éloge de la course à pied.
Quand Murakami décide de vendre son club de jazz pour écrire en 1978, il fume trois paquets de cigarettes par jour et la position assise lui fait prendre du poids. Il décide de commencer la course à pied pour s’astreindre à une discipline qui lui donnera les qualités requises pour devenir romancier : ténacité, concentration, patience et persévérance. Murakami court 10 kilomètres par jour, six jours par semaine et un marathon tous les ans.
»J’éprouve quelque scrupule à écrire ce livre mais cet ouvrage a pour sujet la course, pas du tout la santé. Ce que j’ai voulu faire, c’est exposer mes pensées sur le sens que revêt pour moi, en tant qu’être humain, le fait de courir. Tout simplement m’interroger, chercher les réponses. »
»Pour moi, courir est à la fois un exercice et une métaphore. En courant jour après jour, en accumulant les courses, je dépasse les obstacles petit à petit et, lorsque j’ai réussi à franchir un niveau supérieur, je me grandis moi-même. Durant les courses de fond, le seul adversaire que l’on doit vaincre, c’est soi, le soi qui traîne tout son pas. »
POUR ALLER PLUS LOIN
Lire Courir de Jean Echenoz, aux éditions de Minuit, sur le quintuple médaillé olympique Emil Zatopek
Lire le livre de Lionel Shriver plein d’humour sur l’époque et la découverte de la course par un sexagénaire
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Pouvez-vous donner des conseils concernant la marche à suivre, car je suis en surpoids et essoufflé
et souhaite perdre du poids – Mercis