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À la recherche d’un équilibre dans sa tête

Après avoir évoqué l’équilibre physique dans notre précédente noldletter, abordons un autre aspect…

Imaginez un funambule sur son fil. Tout en haut, suspendu dans les airs, il avance avec grâce. Mais regardez bien : il ne cherche pas une immobilité parfaite, il oscille. Car l’équilibre, en réalité, n’est jamais qu’une série de micro-déséquilibres réguliers, une affaire de réajustements constants.

Ce fil, c’est notre époque : mouvante, incertaine, parfois vertigineuse. Et nous, nous tentons de ne pas chuter. ‘’L’équilibre, c’est se déplacer sans tomber’’, disait le philosophe Alain. Pourtant, la recherche de cet état est tout sauf une quête de fixité. La sagesse antique le savait déjà : Aristote parlait de la « juste mesure », ce point fragile entre deux extrêmes. Les stoïciens, eux, recommandaient l’ataraxie, un calme intérieur qui n’est pas passivité mais résistance aux remous de l’existence.

Pourquoi est-ce essentiel aujourd’hui ? Parce que notre équilibre mental est notre première ligne de défense. Il est ce qui nous permet de ne pas réagir avec excès à chaque secousse, mais de répondre avec intelligence et humour. Comme le dit Nietzsche, ‘’Ce n’est pas le doute, c’est la certitude qui rend fou’’. Et si, pour être équilibré, on commençait par accepter qu’on ne peut jamais tout maîtriser ?

Anne et Charlotte, qui cherchent toujours à ce que ça balance pas mal (à Paris ou ailleurs, comme le chante France Gall)

LA PENSÉE DU JOUR

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COMMENT RESTER ÉQUILIBRÉ QUAND TOUT VACILLE ?

Platon, dans « Le Banquet », décrit l’être humain oscillant entre manque et plénitude : nous ne sommes jamais parfaitement bien, ni totalement perdus. Comment cultiver ce que les Grecs appelaient l’eudaimonia, le bien-être profond, qui ne repose ni sur l’immobilité ni sur l’excès ?

Voici quelques pistes concrètes : 

– L’art du non-attachement : inspirons-nous des stoïciens et du bouddhisme. Ce qui nous déstabilise, c’est souvent notre volonté de contrôler ce qui ne peut pas l’être. Si on acceptait de ne pas tout maîtriser, on se sentirait déjà mieux. Donc, au lieu de pester, râler, stresser dans un embouteillage qui vous met en retard pour un rendez-vous : dites-vous que votre réaction ne changera rien à rien et profitez-en pour écouter un bon podcast.

– L’ancrage corporel : l’équilibre mental passe par l’ancrage physique. La marche, le yoga, la respiration profonde sont des outils simples mais puissants, si vous avez raté notre noldletter sur l’équilibre physique, retrouvez-là ici 😉

– La flexibilité cognitive : plus on s’accroche à des certitudes, plus on souffre. Ceux qui savent changer d’opinion et s’adapter résistent mieux aux crises. Soyons curieux, moins dogmatiques, et nous vacillerons moins.

– L’humour est un véritable garde-fou psychologique. L’humour a en effet ce pouvoir unique de transformer des situations difficiles en moments plus légers et supportables. Cela nous rappelle l’importance de garder un peu de légèreté et de perspective, même dans les instants les plus sombres.

Bref, l’équilibre n’est pas un état stable, mais une danse. Et c’est justement cette dynamique qui nous permet de ne pas chuter.

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Le difficile équilibre vie pro / vie perso

La quête d’un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est un pilier essentiel du bien-être moderne lié aussi bien à l’émancipation des femmes qui travaillent et ont la responsabilité du foyer, tout comme des hommes qui cherchent à balancer leur vie en redonnant du temps à la famille et aux loisirs.

Lorsque nous trouvons cet équilibre, nous nous sentons plus épanouis, productifs et heureux. Il ne s’agit pas seulement de gérer son emploi du temps, mais aussi de prendre soin de soi et de ses proches, tout en poursuivant ses passions. L’intention est claire mais naviguer entre les exigences du travail et les besoins perso reste un petit défi de chaque jour.

Voici quelques conseils pour tenter d’y parvenir :

– Se fixer des limites : d’un côté comme de l’autre, définir ce qui est acceptable ou pas

– Se poser en permanence la question de l’essentiel : pour se rendre compte qu’on peut lâcher prise sur pas mal de choses

– S’imposer des moments pour soi : comme faire le tour du pâté de maison quand on a besoin d’air ou s’octroyer un temps de pause pour réfléchir à ce qui nous ressource vraiment et le mettre en pratique

POUR ALLER PLUS LOIN

Découvrir le podcast « Le Son de la Créativité » : comment le chaos nourrit l’inspiration

Plonger dans « Le Banquet » de Platon, revisité en BD par Raphaël Enthoven et Coco

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Rire des effets de vouloir tout contrôler avec Florence Foresti