Optimiste ou pessimiste ? Choisissez votre camp !


Dans cette période particulièrement anxiogène entre guerres, instabilité des démocraties, conflits sociaux, problèmes de pouvoir d’achat, menaces du réchauffement climatique et faits divers qui tournent en boucle aux infos, il nous faut beaucoup d’énergie pour ne pas sombrer dans l’asthénie, dans l’apathie et résister à la sinistrose ambiante.

De l’énergie ou une bonne dose d’optimisme ? Optimiste ? Avons-nous des raisons de l’être ?

Sur ce sujet, la citation qui nous parait la plus juste est « il faut allier le pessimisme de l’intelligence à l’optimisme de la volonté », popularisée par le révolutionnaire Antonio Gramsci, qui l’avait lui-même empruntée à l’écrivain Romain Rolland. La fréquence d’emploi de cette citation montre combien tous nous cherchons à trouver une marche à suivre qui nous éloigne de la résignation souvent copine de la déprime, voire de la dépression.

Yvon Chouinard, le fondateur éclairé de Patagonia, déclare, lui, qu’il n’y a aucune différence entre un pessimiste qui dit « tout est fichu, inutile de se préoccuper de quoi que ce soit, ça ne fera pas de différence » et un optimiste qui dit « relax, tout va finir par s’arranger » car dans les deux cas, rien n’est fait.

Quelle que soit la citation qui nous inspire (c’est d’ailleurs le propre d’une citation), les deux nous poussent à l’action comme étant la seule solution satisfaisante. Agir, être dans le mouvement, avancer, avoir des projets : fabuleux remède au manque d’énergie, au manque de motivation et à la fatigue chronique qui s’installent parfois malgré nous.

Anne et Charlotte, parfois optimistes, parfois pessimistes, mais toujours nolds

Sortir de l’apathie et passer à l’action avec Satish Kumar

Satish Kumar est un ancien moine jaïn, qui a dédié sa vie à la paix et à la nature. Fervent militant de la nécessité d’agir, il a entrepris en 1962 une marche de 13 000 kilomètres, pour relier depuis l’Inde les capitales de quatre pays ayant l’arme nucléaire : les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Union Soviétique et aborder avec les chefs d’état la question du désarmement.

Aujourd’hui âgé de 86 ans, il continue infatigablement à promouvoir la simplicité volontaire (sur laquelle il a écrit un livre au joli titre “Elegant Simplicity”) et la protection de la nature (encore un joli titre en anglais « Soul, Soil, Society, A New Trinity for Our Time »), ce qui donne en français : « la Terre, l’Âme, la Société, une nouvelle trinité pour notre temps ».

Installé en Angleterre, il a créé le Schumacher College afin d’inciter le plus grand nombre – de l’étudiant au chef d’entreprise – à être acteur de changement. Au programme, justice climatique, agriculture régénérative, compréhension de la terre, de l’écologie, du vivant…

Son leitmotiv est : « if you are an optimist, you are an activist ». Magnifique déclaration d’action. Il estime que le pessimiste ne peut pas être un activiste, il peut être un journaliste, mais pas un activiste ! Car il faut de l’espoir, prendre les gens comme ils sont, là où ils en sont pour pouvoir les entraîner vers l’action. L’inquiétude ne peut résoudre le problème.

C’est l’action qui résout le problème.

L’inquiétude, qu’elle soit envers le changement climatique, l’état de la planète, la destruction de la biodiversité ne change rien. L’inquiétude ne fait que de nous rendre nerveux. Selon lui, l’action doit se situer à trois niveaux : protestation, protection, construction de nouvelles initiatives. Trois niveaux qui doivent aller ensemble au sein d’un mouvement global qui inclut l’amour et la compassion. Sans colère, sans peur, sans angoisse… ces trois états qui nous affaiblissent et nous engourdissent ! (lire l’ensemble de son entretien, en anglais, sur « Dinner with Satish Kumar »)

Comment cultiver l’optimisme ?

Prendre la vie du bon côté n’empêche pas d’être lucide sur le monde ni d’être réaliste. Mais il s’agit de voir la réalité autrement, et de se penser davantage acteur de ce qui nous arrive plutôt que victime. Selon un proverbe arabe, l’optimiste regarde la rose et ne voit pas les épines, le pessimiste regarde les épines et ne voit pas la rose. Selon nous, mieux vaut voir les deux, mais passer plus de temps sur la rose que sur les épines !

C’est là tout le sujet ; on a tendance à ressasser volontiers ce qui ne va pas, plutôt que de s’appesantir sur ce qui va. Or, de nombreuses études prouvent que cultiver l’optimisme rend plus heureux, car il déclenche davantage de situations positives que le repli ou l’anxiété. Cela semble évident. On est plus porté vers quelqu’un qui sourit que vers quelqu’un de triste et de renfrogné. Et ce faisant, on est nécessairement plus dans une posture d’ouverture vers la vie, qui génère des opportunités positives.

C’est la fameuse histoire du verre à moitié plein, à moitié vide. L’idée, lorsqu’il arrive quelque chose de négatif, est d’imaginer comment en tirer quelque chose de positif. D’un échec peut naître quelque chose de meilleur.

Voici 3 étapes pour s’entraîner à l’optimisme :

  • La première chose à faire est de s’autoriser à reconnaître qu’on en a marre, qu’on n’en peut plus, qu’on est anxieux, ou en d’autres mots, discuter intérieurement avec la partie de soi qui s’inquiète, qui panique, qui stresse, reconnaître et accepter ses émotions.
  • Puis, relever la tête et être un peu plus « le meilleur ami de soi-même ». Ne pas en rajouter avec un « allez, encore un truc qui me tombe dessus », et notamment s’interdire de tenir une comptabilité désagréable qui ne résout rien et qui nous enfonce encore plus dans la déprime voire la dépression.
  • Enfin, se forcer à voir la situation autrement, et se penser davantage acteur de ce qui nous arrive que victime, ne serait-ce qu’en cherchant à voir l’opportunité derrière la difficulté, en se projetant vers une solution, aussi difficile que ce soit.

N’hésitez pas à vous entourer le plus possible de personnes optimistes, positives et audacieuses ; l’optimisme est contagieux (la lecture régulière de la noldletter fait partie de l’ordonnance).

Développer un état d’esprit positif améliore notre capacité à rebondir. Cela entraîne des expériences positives, qui vont à leur tour développer votre optimisme. Un bien nold cercle vertueux !

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