Comprendre le langage du corps, notre meilleur allié, pour gagner un peu en sérénité

On le traîne ou on l’entraîne, l’adule ou le malmène, on a peur de le voir vieillir et on ne le remercie jamais assez.

Et si, pour une fois, on lui lâchait la grappe à notre corps et on décidait de l’écouter vraiment ? Parce qu’en réalité, il nous envoie des tas de petits signaux que l’on ignore et la sagesse du nold voudrait que l’on entende ce qu’il nous dit… et que l’on avance en faisant de notre corps le précieux allié qu’il est.

Il peut parfois y avoir dichotomie entre tête et corps : la tête a plein de projets et le corps demande à ralentir. À la fin, devinez qui gagne ?

Ecouter son corps permet de retrouver alignement voire sérénité. En gros, quand on se sent bien dans son corps, c’est qu’on est sur la bonne voie. Quand au contraire, on a mal partout, c’est qu’il y a quelque chose de bloqué quelque part et probablement dans notre tête : stress au travail, événement à venir qui nous angoisse, surcharge mentale.  Il faut donc faire confiance à notre incroyable baromètre naturel…

Sauf que c’est bien gentil tout ça, mais quand on a l’habitude d’être purement cérébral, on ne sait même pas comment faire pour écouter son corps. Alors on a cherché à en savoir plus pour débloquer nos antennes ; en commençant par le livre de Lili Barbery-Coulon : « La réconciliation »

Anne et Charlotte, qui savent bien de quoi elles parlent…

Troubles émotionnels : notre corps parle

Tris pour faire le plein de nature dehors comme dedans

Notre corps passe son temps à nous envoyer un tas de signaux, que nous ne savons pas toujours décoder. Pourtant, la sagesse tibétaine nous le rappelle : « Si tu écoutes ton corps quand il chuchote, tu n’auras pas à l’entendre crier ».

On vous livre ici, quelques-uns des signaux  les plus fréquemment exprimés par notre corps qui sont autant de symptômes de trouble émotionnel :

La peau : selon le docteur Danièle Pomey-Rey, dermatologue et psychanalyste à l’hôpital Saint-Louis, 80 % des maladies de peau ont une origine psychologique : « Celui qui en est atteint est quelqu’un qui a beaucoup de choses à dire, mais qui n’y parvient pas. Il parle alors avec sa peau ». Psoriasis, eczéma, acné : au-delà des causes environnementales ou hormonales, le stress et la fatigue sont souvent des pistes intéressantes à investiguer !

Le dos : le mal de dos (lombaires douloureuses, cervicales coincées, sciatiques à répétition) est souvent concomitant avec une charge trop lourde à porter, une responsabilité qui ne nous convient pas ou un engagement que l’on ne pense pas pouvoir tenir… ça n’est pas pour rien que l’on dit “j’en ai plein le dos”.

Les cheveux : perte de cheveux ou cheveux cassants, cela peut provenir d’un manque de certains minéraux ou vitamines, d’un changement hormonal mais cela peut être aussi le symptôme d’un choc émotionnel ou psychologique.

La gorge : on dit bien “avoir les boules” ! La sensation de boules dans la gorge est une réaction physiologique témoin de notre niveau d’anxiété élevé. Le souffle coupé ou la sensation d’essoufflement peuvent également être un symptôme du stress chronique.

Les troubles digestifs : troubles digestifs et stress sont intimement liés. Qui n’a jamais eu le “ventre en vrac” avant un examen ou un entretien ? Aujourd’hui, la recherche sur les liens entre le cerveau et l’intestin (que l’on appelle aussi le “deuxième cerveau” et pour cause… 200 millions de neurones s’y baladent) montre qu’une mauvaise alimentation influe directement sur notre psychisme. On détaille le sujet ci-dessous avec un focus sur le nerf vague.

Lutter contre le stress, l’anxiété : le rôle du nerf vague

Dans notre culture cartésienne on a longtemps dissocié le corps et l’esprit. Aujourd’hui, on sait à quel point l’un ne va pas sans l’autre et les découvertes récentes sur le nerf vague sont emblématiques de la réconciliation entre le psychique et le physique comme nous l’explique Marie Borrel dans son livre « Stress, inflammation, troubles digestifs, immunité… et si c’était le nerf vague ? ».

Le nerf vague ou nerf pneumogastrique transporte quantité d’informations entre le cerveau et nos principaux organes.

Le nerf vague gère au quotidien la force de notre terrain psychologique et physiologique et donc la résistance de notre système immunitaire.

De nombreux facteurs peuvent le mettre à mal et causer troubles intestinaux, anxiété, dépression, fatigue… les principaux accusés : le stress et une mauvaise alimentation.

Comment stimuler ce nerf vague pour rester en bonne santé psychique et physique ?

On peut stimuler le nerf vague de façon électrique, mais comme cela nécessite une anesthésie générale, c’est réservé aux très graves dépressions (dont les signes sont : fatigue physique, perte d’intérêt pour toutes activités, baisse de l’estime de soi, pensées suicidaires, comportement à risques).

Stimuler le nerf vague, c’est une affaire de tous les jours qui consiste à prendre soin de son corps grâce :

– à une bonne alimentation (peu sucrée),

– un bon environnement écologique et social, sans tension

– et puis surtout surtout grâce à l’activité physique.

De façon générale, les sports qui combinent respiration, mouvements et étirements sont excellents pour le stimuler (marche, yoga, Qi Gong, Tai Chi, etc.). Le chant est aussi très efficace et recommandé.


Pour vous sentir bien dans votre corps et votre tête et profiter des années qui passent en toute nolditude : découvrez les coachings nold.

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