Sortir de sa zone de confort : pourquoi toujours se fouetter ? Pour réaliser ses désirs profonds

C’est quoi cette injonction à la mode ?

Quelle drôle d’expression ! Sortir, ça nous va 😉 mais zone, c’est quand même un espace délimité donc rassurant.

Et le confort, on l’appelle de tous nos vœux : un bon fauteuil, un livre, une boisson chaude, un chat, des amis, un feu de cheminée… Vous y mettez ce que vous voulez. Après tout c’est propre à chacun de nous, et c’est d’ailleurs ce qui définit la zone de confort : un ensemble d’habitudes et de comportements dans lesquels on se sent à l’aise, qui nous apporte du bien-être, une bulle à l’abri du stress ambiant. Comme dans un bon pull. Mais voilà, si c’est un vieux pull avachi, c’est confortable mais ça ne va pas vous amener à sortir du tout !

Mais pourquoi trouver encore l’énergie de se fouetter, de se cravacher, de s’arracher, de réaliser de nouveaux projets ?

C’est déjà parfois assez dur de sortir… de son lit.

Eh bien parce que ce sera comme déchirer une page et voir qu’il y a une image derrière, ouvrir une fenêtre et découvrir de nouveaux horizons, délaisser une habitude et découvrir qu’elle était plus lénifiante que vivifiante !

Alors, on tente l’expérience ?

Anne et Charlotte, aventurières de salon

Sortir de sa zone de confort : avec un schéma c’est plus facile !

C’est quoi ces histoires de zones ?

Zone de confort : sécurité, routine, habitude

Zone de peur : peur du regard de l’autre et de l’inconnu, manque de confiance en soi, excuses et stratégie d’évitement

Zone d’apprentissage : mise en action (on redevient créateur), découverte et acquisition de nouvelles connaissances et compétences, résolution de problèmes

Zone de croissance (ou de magie) : vie riche de sens, alignement qui procure joie et sérénité, réalisation de ses rêves

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1. Prendre conscience que l’on est enfermé dans une zone de confort… qui devient très inconfortable voire anxiogène :

Cela faisait plusieurs années que l’envie de changer de cap me titillait, de plus en plus fréquemment. Et puis c’est devenu une évidence, une question de « survie ». J’avais de moins en moins envie de partir en tournage et je revenais souvent épuisée, en colère contre moi-même, insatisfaite. Le dernier film sur lequel j’ai travaillé était très particulier : loin de chez moi pendant 11 semaines, avec des journées de 13h par jour voire plus, avec des personnalités très écrasantes et épuisantes… je suis rentrée vidée, amaigrie, épuisée et là je me suis dit STOP ! Ma vie professionnelle n’avait plus de sens.

2. Traverser la zone de peur, affronter le regard des autres et ses propres démons :

J’ai dû faire face à de sacrés freins : la peur de sortir de ma zone de « confort », l’aspect financier et puis le manque d’estime et de confiance en moi.

3. Repartir et passer dans la zone d’apprentissage : 

Et puis j’ai cheminé, grâce aussi à plusieurs éléments déclencheurs : le départ subi d’amies chères emportées par la maladie, des lectures et des films, le passage de la cinquantaine, les deux années que nous venons de traverser, l’envie d’être près de ceux que j’aime et de m’exprimer plus ouvertement, librement. J’ai fait la paix avec moi-même, j’ai compris l’origine de ma colère, appris à me faire confiance aussi même si je suis pleine de doutes et de questionnements. Je refuse de subir et d’être « résignée » : on est l’artisan de sa propre vie pour citer Kierkegaard.

4. Profiter de la zone de magie, ou zone de croissance, ou… nold zone :

Je m’éclate dans l’entreprise que j’ai créé (maison Me Oh) parce qu’elle est pleine de sens pour moi. Créer et proposer ces pièces uniques, c’est partager ma passion pour le textile, le graphisme, la mode… bref, une partie de moi. Et ça n’est pas tout : j’ai également repris l’écriture et des projets de scénarios. En réalisant mes rêves d’enfant à 50 ans, je me suis remise en mouvement !

Aujourd’hui je me connais mieux, je suis en accord avec moi et mes désirs profonds. Dans cette aventure, finalement, l’âge a été une force plutôt qu’un frein.


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